Description

Ayashi no ceres, disponible pour l’échange, la vente, l’emprunt !

Après un tome particulièrement riche en émotions, en doutes et en larmes, voilà que nos deux amoureux se retrouvent enfin.

Libres de partager leur amour, ils quitteront un foyer accueillant. Et protecteur afin de partir en quête de souvenirs, mais surtout de bonheur. C’est dans ce contexte de quiétude que ressurgiront d’ailleurs le passé d’Aya et de Toya, sans prévenir. Alors que de son coté Kagami prépare quelque chose qui risque de contrarier les plans paisibles des protagonistes du manga.

Critique SOURCE WEB: Ayashi no ceres, disponible pour l’échange, la vente, l’emprunt !

Imaginons un seul instant que les lecteurs n’aient pas eu leur compte en sentiments déchirants, en passion post-séparation et en retrouvailles émouvantes. Imaginons seulement deux minutes que le suspense délirant des autres tomes n’ait pas été à la hauteur des aspirations du lectorat. Heureusement, Yuu Watase est là !

Par un début de tome pseudo tragique, elle lance une course contre la montre et contre les sentiments pour Aya, met en scène l’impuissance cruelle du bel amoureux qui a fait souffrir sa dulcinée, pour enfin tout bien terminer cette situation décidemment remplie de mystères. C’est fou ce que l’Amour Véritable peut avoir un pouvoir absolu sur les êtres, dans ce genre d’histoires …

Pour notre plus grand malheur, la majorité de ce tome se concentre sur de telles émotions, à la fois répétitives et blasantes.

Oui, le retour d’Aya auprès de ceux qu’elle aime est très touchant, tout ce qu’on voudra, et sa nuit d’amour avec Toya l’est encore plus, mais … Qu’est devenue la tristesse, qu’est devenu le désespoir ? La peur, la colère ?

Envolés. Il n’en est plus question dans l’œuvre de la mangaka, qui après tout n’est pas là pour présenter l’amour sous un point de vue réel !

Il en est d’ailleurs de même pour des personnages comme Yuhi ou Suzumi, qui ne sont qu’utilisés dans la réalisation du bonheur factice des tourtereaux. Les apparitions succinctes de Kagami et Aki ponctuent cette atmosphère doucereuse d’un peu d’intérêt, mais le tout est encore une fois expédié bien trop rapidement.

Après de telles émotions, les deux tourtereaux abandonnent leurs si fidèles amis pour s’expatrier chez le docteur du tome précédent pour couler des jours heureux en famille. Sans se douter que Kagami avance à une vitesse incroyable dans ses recherches. Et là, tout se met en place en un rien de temps. Les deux partis font un pas en avant significatif, même si Aya ne s’en rend compte que tard. Pile au bon moment, les souvenirs ressurgissent pour dévoiler un cliché que l’on espérait de tout cœur ne pas rencontrer …

Nos deux héros se connaissaient déjà avant ! On attend donc un beau monologue de Yuu Watase, qui s’étendra toute seule sur la destinée d’un amour sincère et véritable. Et d’un premier amour éternel qui ne doute jamais, qui surmonte tous les obstacles.

Dans un petit monde idéal, les idylles d’Aya et de Toya se mettent en place, tout en rencontrant quelques épreuves pour mettre un peu de piment. Un peu de suspense et de trahison pendant maximum un volume. C’est toujours aussi inefficace. Bref, un volume qui est encore une fois gâché par les personnages principaux. Qui de surcroit sont relativement présents dans ce tome 11 des aventures d’Aya.

Si on attend la suite ? Oui, pour la forme, et parce que Aki a sauvé les dernières pages.

Ayashi no ceres, disponible pour l’échange, la vente, l’emprunt !

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