Le manga Ayashi no ceres Tome 1 sur SearchBooks
- Auteur de l'ouvrage: Yuu Watase
- Edition de l'ouvrage: Tonkam
- Type d'annonce: Emprunt
- Langue de l'ouvrage: Français
- Ville: Paris
- Pays: France
- Code postal: 75012
- Publié le : 27 mars 2017 11 h 48 min
- Expire : Cette annonce a expiré
Description
Ayashi no ceres, disponible pour l’échange, la vente, l’emprunt !
Le sang de la nymphe Cérès coule dans les veines de la jeune Aya Mikagé. Sa famille la poursuit car elle est la réincarnation de cette nymphe dont le but est de détruire les Mikagé. Aya n’a pas d’autre choix, elle doit rechercher la robe de plumes. Un artefact qui permettra à Cérès de rentrer chez elle. Mais la famille Mikagé lance à sa poursuite le troublant Toya, amnésique aux étranges sentiments.
Critique SOURCE WEB:
Extrêmement connue pour Fushigi Yugi ou Alice 19th, Yuu Watase verse décidément bien facilement dans la comédie romantique. Même si quelques exceptions telles qu’Appare Jipangu ou le très récent Sakuragari, nous amènent à penser le contraire. On garde facilement l’image de Miaka. Et Tamahomé s’embrassant à travers les générations, les mondes, en se moquant bien des dieux ou du destin. Ayashi no Cérès est en quelque sorte à cheval sur ces deux facettes de la mangaka. Bien plus sérieux et mature que Fushigi Yugi, la romance entre Aya et Toya. Reste quand même un grand cliché de l’histoire du shojo. Aya et Aki sont deux jumeaux, et le jour de leur anniversaire ils sont conviés au sein de leur très grande famille, la communauté Mikagé, et reçoivent un bien morbide cadeau … Qui permet d’apprendre qu’Aya est la réincarnation presque parfaite de la nymphe Cérès, celle là même qui aurait maudit et traqué la famille Mikagé pendant des siècles. Et Aki, lui, renait avec en lui la conscience du fondateur de la famille, celui qui a été trahi par la nymphe qu’il a tenté de posséder. Imaginez alors le désarroi de nos jumeaux quand on leur explique qu’ils se trouvent être deux ennemis jurés naturels. Et qu’on doit les séparer … La famille projette même de tuer Aya !
Heureusement, la jeune fille parvient à s’enfuir notamment grâce à l’aide d’un mystérieux amnésique. Toya, qui travaille pour les Mikagé tout en tombant peu à peu amoureux de leur ennemie. Bien plus qu’une querelle familiale, Ayashi no Cérès relève de l’épopée historique et mythologique, en passant par la science et la magie. Le but d’Aya, retrouver la robe de plume de Cérès, ne s’achève que très tard dans le récit de quatorze tomes. Le reste étant destiné à la rencontre avec de nouveaux personnages, l’explication de leur passé mais surtout les hauts. Et les bas de l’amourette entre l’héroïne et son sauveur. La mangala montre alors ici avec brio qu’elle est capable de construire une histoire passionnante, actuelle tout en restant dans le domaine de l’imaginaire, originale et absolument détonante. Et tout en réussissant à tout gâcher par une simple histoire d’amour. Ce sentiment prend une place disproportionnée dans la série, piétine tout effet de réalité, saccage la profondeur des autres sentiments … Bref, comme à son habitude, Watase parvient à faire quelque chose d’excellent en parallèle d’une histoire d’amour de base, pleine de mièvrerie et de clichés.
Un paradoxe tout à fait inhérent à l’auteur, mais qui déçoit tout de même au vu de la qualité du scénario. Certainement l’un des meilleurs shojos de lamangaka. Ayashi no Cérès aurait pu devenir un peu plus qu’un bon manga, en s’inscrivant à la liste des incontournables. S’il n’y avait pas eu ce débordement incessant d’amour éternel, destiné et solide face à toutes les épreuves …
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